Cornalin

Les premières traces écrites du Cornalin se trouvent, au même titre que la Rèze, dans le registre d’Anniviers datant de 1313. Le Cornalin, dit Rouge du Pays, a risqué de disparaître du paysage viticole valaisan lors de la crise phylloxérique. Il fût remplacé par d’autres cépages plus faciles à travailler et plus productifs lors de la replantation du vignoble valaisan. Oublié puis retrouvé, le Cornalin retrouve ses lettres de noblesse dans les années 1990 et devient un des cépages rouges les plus emblématiques de notre beau canton.

Les terroirs de Champzabé et de La Pézine offre des conditions idéales pour le Cornalin. Sur ces sols légers composés majoritairement de limons calcaires issus de moraines, le Cornalin jouit des meilleures conditions pour développer son vrai potentiel.

Au nez, mon Cornalin s’ouvre sur des arômes de cendres froides et de cerise noire. Après quelques secondes dans le verre, des notes de café au lait, de chocolat noir viennent compléter la palette aromatique.

En bouche, l’attaque est juteuse et dense. La trame tanique est fine et amènent structure et astringence positive. Le vin dévoile des arômes de badiane et de truffe. En fin de bouche, des notes de noisettes s’ajoute à cette longue liste de dénominatifs. Une belle complexité…